
Malgré leur capital sympathie dû à leur apparence « mignonne », ces mammifères omnivores et opportunistes représentent une véritable menace pour les cultures, le gibier et les écosystèmes. En Gironde, par exemple, plus de 250 ratons laveurs ont été capturés en 2024, mais cela reste insuffisant pour endiguer leur prolifération.
Les piégeurs en première ligne
Face à cette situation, les piégeurs agréés, formés par la Fédération Départementale des Chasseurs (FDC) de chaque département, jouent un rôle essentiel dans la régulation de cette espèce invasive et bien évidemment classée ESOD (espèce susceptible d’occasionner des dégâts) dans les départements où elle sévit. Pour ce faire, ils utilisent des cages pièges, souvent dotées de dispositifs « anti-retour », le raton laveur étant assez intelligent pour ressortir seul d’une cage piège classique
Une prolifération difficile à endiguer
En réponse à la multiplication de ces animaux, les piégeurs mettent donc en place ces cages spécifiques. Mais, malgré l’efficacité de ces actions, la prolifération reste incontrôlable. Si les piégeurs de Gironde et de l’ensemble des départements touchés réalisent un nombre conséquent de prises, ces captures ne sont qu’une réponse partielle à l’ampleur du problème. Le manque de prédateurs naturels pour réguler cette espèce accentue encore la nécessité d’une intervention humaine constante. De plus, le raton laveur peut être vecteur de maladies transmissibles à l’homme ou aux animaux domestiques comme la rage ou la leptospirose, il est donc primordial que les particuliers et exploitants agricoles soient informés et alertés sur la nécessité de réguler ces populations. L‘action des piégeurs est essentielle pour protéger nos écosystèmes et garantir un équilibre dans les territoires menacés par cette espèce invasive.